Actus françaises: « Tout ce que j’ai réussi dans la vie, je l’ai d’abord raté » #France

Je viens de remarquer ce texte sur le propos « Actualité française ». Avec régal nous vous en offrons le principal ci-dessous.

L’article ci-dessous a été publié par Le Point – Toute l’info en continu

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Titre exacte donné par le journal était: « Tout ce que j’ai réussi dans la vie, je l’ai d’abord raté »

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L’histoire de Finalement  ? Celle d’un certain Lino (tiens, tiens), un avocat qui abandonne tout du jour au lendemain pour partir à l’aventure sur les routes de France, avec son sac à dos et sa trompette. En chemin, il rencontre des gens qui vont lui redonner confiance et le guérir de sa déprime.

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Claude Lelouch a confié ce personnage mystérieux à Kad Merad et a invité à ses côtés sa « famille » : Michel Boujenah, Elsa Zylberstein, Sandrine Bonnaire, Françoise Fabian, auxquels se joignent de nouveaux venus – Françoise Gillard, de la Comédie-Française, François Morel, Clémentine Célarié et quelques autres.

Il n’a pas oublié non plus Didier Barbelivien pour la chanson du film interprétée par Barbara Pravi et a confié la bande originale au compositeur et trompettiste Ibrahim Maalouf, adoubé par Francis Lai.

Un beau casting pour le cinéaste invité (finalement !) par la Cinémathèque française à l’occasion d’une rétrospective de ses films (jusqu’au 24 novembre) et qui publie un beau livre, Claude Lelouch : le cinéma c’est mieux que la vie, fruit de vingt ans d’entretien avec Jean Ollé-Laprune et Yves Alion. Rencontre avec un amoureux de la vie et un incorrigible optimiste.

Le Point : Dans Finalement, votre personnage Lino, joué par Kad Merad, plaque tout du jour au lendemain, famille et boulot, et disparaît dans la nature. Pourquoi ?

Claude Lelouch : C’est un déclic parce qu’il est malade. Dans sa vie, il a tout et finalement pas grand-chose. Il a une femme, des enfants, du succès, de l’argent, mais il a l’impression d’être dans une prison dorée. Il lui manque quelque chose : la liberté.

Un burn-out ?

Il est probable que ces bouffées de liberté vont déclencher chez lui cette folie des sentiments. C’est le nom qu’on donne à cette maladie. Il dit tout haut ce qu’il pense, sans filtre, ce que l’on fait rarement en société. C’est un peu ce dont souffre Bruce Willis [atteint d’une démence fronto-temporale, NDLR]. Quand Lino croise des gens au hasard, il s’invente un personnage, souvent proche des clients qu’il a défendus et dont il connaît bien la vie.

Cela vous est-il déjà arrivé de partir ainsi à l’aventure ?

Oui, je m’évade avec ma voiture. Dès que j’ai un coup de blues, je prends la route avec une voiture qui va vite mais passe partout, parce qu’aujourd’hui, dès qu’on a une belle bagnole, on vous juge tout de suite. La voiture est pour moi un formidable objet de liberté. Je pars donc sans trop savoir où je vais, au hasard, qui a beaucoup compté dans ma vie.

Comme Lino qui, avec son sac à dos et sa trompette, se laisse guider par le hasard…

Il part à pied, se laisse porter et quand il monte dans une voiture, il va où le conducteur s’arrête. Et le hasard va lui permettre de se redécouvrir lui-même et de rencontrer des gens qu’il n’aurait jamais côtoyés dans son milieu, comme cette fermière [jouée par Françoise Gillard, de la Comédie-Française, NDLR].

Pour justifier ce titre – Finalement –, vous dites que tout ce qui nous arrive est pour notre bien. Vraiment ?

Oui. À mon âge, tout ce que j’ai réussi dans la vie, je l’ai d’abord raté. Dans mes films, j’ai plus appris de mes échecs que de mes succès. Finalement, tout ce qui m’a fait du mal m’a fait du bien. Pour moi, la vie est une source d’emmerdes au pays des merveilles et, heureusement, les merveilles sont plus fortes.

Comment définir ce 51e film, qui nous entraîne dans une sorte de tour des plus belles régions de France : la Normandie, la Bourgogne, le Midi et l’Occitanie ?

C’est à la fois une comédie sur la vie et une fable musicale. J’ai fait le tour du monde plusieurs fois et, franchement, j’ai pas trouvé mieux que la France, l’Italie et l’Espagne. J’avais envie de filmer ce qui nous concerne tous : la santé, l’amour et ses emmerdes, l’amitié qui est l’amour sans les emmerdes, la famille, parfois compliquée avec sept enfants de cinq femmes et de nombreux petits-enfants, et l’argent qui permet de compenser pas mal de choses. Je voulais montrer aussi que le luxe est cher et le bonheur gratuit. Et cet homme, Lino, est heureux avec sa trompette.

Il est question aussi de la foi et de l’irrationnel…

En approchant de la ligne d’arrivée, on pense souvent à Dieu, on devient de plus en plus croyant. Pour ma part, j’ai été confronté à tellement de miracles que je serais bien ingrat de ne pas l’être. Donc j’avais envie de filmer Dieu et je pense qu’il n’est pas habillé comme un roi. Je le vois plutôt comme un clochard que l’on ne remarque pas. Je pense vraiment qu’il est parmi nous et a très envie d’améliorer le genre humain. Quant à l’irrationnel, il est plus fort que le rationnel qui nous rappelle sans cesse que nous sommes mortels.

Votre film n’est-il pas le prolongement d’Itinéraire d’un enfant gâté avec Jean-Paul Belmondo, dont le personnage, lui aussi, disparaît ?

Bien sûr. Mais Belmondo, lui, fait croire qu’il est mort, alors que Kad, lui, disparaît. Il y a beaucoup de gens qui disparaissent tous les jours, sans laisser de trace.

Comment travaillez-vous avec vos actrices et vos acteurs qui, souvent, n’ont pas lu le scénario ?

Le scénario, je le change en permanence. C’est une roue de secours. Sur le tournage, il explose. Il y a ce qui est écrit et ce que vous dites ensuite aux acteurs sur le tournage. Ma seule certitude est que les choses ne se passent jamais comme on l’avait imaginé, jamais.

J’adore être surpris par mes acteurs qui viennent tourner un film comme ils vivent, sans savoir s’ils ont le rôle principal ou un petit rôle comme dans la vie. C’est un jeu, mais je sais où je vais. On fait l’école buissonnière en permanence, ce qui est passionnant.

Il y a, dans Finalement, des citations de L’aventure c’est l’aventure, Les Uns et les Autres, La Bonne Année, Itinéraire d’un enfant gâté. Est-ce votre dernier film, une façon de boucler la boucle, ou, au contraire, de jouer les prolongations ?

Pas le dernier, j’espère ! En fait, j’ai fait un seul film en 51 épisodes dont j’ai écrit toutes les histoires. Belmondo, Ventura, Brel, Françoise Fabian, Anouk Aimée appartiennent à la même famille que j’ai filmée pendant soixante ans. Je crois que c’est unique dans l’histoire du cinéma. Et là, j’avais envie de boucler mon album de famille avec Kad Merad, dont on s’aperçoit qu’il est le fils de Lino Ventura.

« Claude Lelouch : le cinéma c’est mieux que la vie », le beau livre qui vient de paraître, résume toute votre vie de cinéaste. Le cinéma comme unique passion ?

Oui, toujours. Je n’ai jamais imaginé faire autre chose. Ce livre, c’est vingt ans de boulot.. J’avais envie de faire un livre sur le cinéma parce que c’est la vie en mieux ! On peut rêver, prendre des risques sans risques. Je voulais parler à la fois de mon cinéma et comment chaque film a inventé le suivant, et aussi de tous les films qui m’ont inspiré. Je suis arrivé au monde en 1937, au moment de La Grande Illusion et de Blanche-Neige. La barre était haute.

Un mot sur l’élection de Donald Trump vue de Hollywood ?

C’est la victoire du western sur la comédie musicale, celle de John Wayne sur Gene Kelly.

« Finalement », comédie dramatique de Claude Lelouch (France, 2024), 2 h 07, avec Kad Merad, Elsa Zylberstein, Michel Boujenah… en salle le 13 novembre.


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« Claude Lelouch : le cinéma c’est mieux que la vie », entretiens avec Jean Ollé-Laprune et Yves Alion (Presse de la Cité, 632 pages, 65 euros).

Rétrospective Claude Lelouch à la Cinémathèque française, 51, rue de Bercy, Paris 12e, du 11 au 24 novembre.

« Tout ce que j’ai réussi dans la vie, je l’ai d’abord raté »

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